Zoo internationale chez Félix : Un restaurant qui protège les animaux

Une gazelle en parfaite harmonie avec les poules

Une gazelle en parfaite harmonie avec les poules

Yopougon, quartier Maroc, il est 10 h 00 heure locale lorsque nous sommes attirés par une pancarte sur laquelle c’est marqué : Zoo internationale chez Félix. Aussitôt, nous-nous posons la question de savoir s’il y a un autre Zoo dans ce pays autre que celui d’Adjame. Notre curiosité nous pousse donc à entrer dans cette forêt d’environ 700 m2.

Une fois sur les lieux, nous rentrons en contacte avec le responsable du nom de M. Boussin

Photo : Balla Kèlèba de Féni

Un alligator qui se chauffe

Félix. Après avoir eu l’autorisation, nous faisons un tour de cette petite réserve naturelle en pleine ville. Naturellement, comme son nom l’indique, on y trouve des animaux. Nous avons vu des écureuils, un varan, une gazelle, un alligator, des chats sauvages etc. Cette petite forêt laisse entendre le chant des oiseaux et laisse difficilement les rayons du soleil passer.

Contre toute attente, nous remarquons la présence d’un restaurant au sein de ce milieu naturel. Non seulement on y élève des animaux, mais on y trouve également  la viande des animaux comme le menu principale dudit restaurant.

Ce paradoxe nous remmène à M. Boussin Félix  pour qu’il explique le sens qu’il a du mot Zoo que son restaurant porte. « Ce restaurant porte le nom Zoo parce qu’il ya des animaux qui vivent ici. Je ne les élèves pas pour la consommation mais pour pérenniser les différentes espèces des animaux de ce pays. La viande consommée ici provient d’ailleurs. Tous mes animaux élevés sont pour moi comme des enfants. Nous avons un lien très particulier. Je ne peux donc pas les élever pour une consommation quelconque. ». Nous a-t-il dit.

Un varan attendant un vétérinaire

Un varan attendant un vétérinaire

Ce restaurant est unique en sont genre. En effet, les plats qu’on y trouve sont faits à base de la viande des animaux  rares, dangereux et mythiques. Le commun des mortels a l’habitude de consommer la viande de poulet, de bœuf, de mouton, de biche, etc. Cependant dans ce restaurant animalier, on a des plats de grenouille, de chat et des reptiles tels que le crocodile, le varan, le python et la vipère.

« La vipère est une bonne chaire. Elle fait partie de la chaire blanche. La viande de vipère n’a pas d’effet secondaire comme on le dit en médecine.les os de la vipère ne contiennent pas de venin. L’animal lorsqu’il est en vie secrète le venin. Une fois mort il n’est plus venimeux. ». Nous explique M. Boussin.

Selon lui, ceux qui fréquentent ce restaurant le font pour des raisons diverses. D’autres y viennent pour parce qu’ils s’aiment nos plats. Toutefois il y a  des clients qui viennent par simple curiosité ; et finissent par être des inconditionnels. Les clients sont d’horizons diverses et de toutes les classes sociales. « Nous recevons ici même des cadres du pays. C’est le Président de la République que nous n’avons pas encore reçu. » Nous a-t-il dit.

M. Boussin a une philosophie qu’est de proposer à ces clients ce que lui-même peut consommer. « La

Une grosse vipère baignant dans une sauce claire

Une grosse vipère baignant dans une sauce claire

viande du chien n’est jamais au menu dans mon restaurant. La raison est simple. Moi-même je ne mange pas le chien. Il m’est difficile donc de donner de la viande du chien à mon semblable. Je suis le premier consommateur de mes plats. Avant il n’y avait pas de grenouille au menu ici mais depuis que j’ai dégusté cette viande et que j’ai aimé, nous avons commencé à faire des plats de grenouille. ».

Pour satisfaire notre curiosité, nous décidons de nous offrir un plat de vipère ; ce serpent mortel. Nous le dégustons et nous constatons que c’est une viande comme toute autre. Elle n’a pas une odeur particulière. Elle est facile à mâcher. Sa chaire se détachant des os après la cuisson, facilite sa consommation. Sa peau noire écailleuse est bien succulente.

Le restaurant  Zoo internationale chez Félix existe il ya environ une dizaine d’année

Balla Kèlèba de Féni

La viande de chien comme une panacée

« Je suis fier de manger et de vendre la viande du chien. Moi je suis un samogo (une ethnie du Burkina Faso). La viande du chien fait partie de notre alimentation. D’ailleurs, c’est moi qui approvisionne partout ici à Abobo, où la viande du chien est vendue. » Affirme-t-il. 

André: consommateur et vendeur de viande de chien

André: consommateur et vendeur de viande de chien

L’homme est imposant, environ 1,80m et 115kg. Il répond au nom d’André. Doté d’une voix grave et d’un accent voltaïque, ce sexagénaire a une tête à la dimension de sa forme. Son visage est large et est orné d’un nez plat. Ses favoris noirs laissent apparaître une barbe blanche et une moustache à moitié blanche. Il n’est plus vif du fait de son âge et surtout son état de santé. Il est toujours assis sur un banc. Son regard effrayant n’est qu’une apparence. En effet, ANDRE n’est nullement à craindre .Il est jovial et ouvert. Il est même facile de lui arracher le sourire.

Il affirme que toutes les communautés consomment cette chaire. Selon lui ses principaux  fournisseurs sont les vétérinaires. Par conséquent il dit ne jamais avoir tué un chien malade.

Son âge avancé et son immobilisme ne l’empêchent pas d’abattre un chien. Pour lui la cuisson est même un art. Raison pour laquelle tous ses clients sont fidèles à lui. Ce plat mythique ne coûte que 500F CFA. Toutefois, les clients sont de toutes les classes sociales.

« Ce n’est pas que la basse classe qui constitue ma clientèle.les gens quittent Cocody, Angré, Riviera etc. pour venir manger. Voyez-vous les véhicules 4* 4 qui sont garés à côté ? Les propriétaires sont là pour ça. » Soutient-il.

Un chien en morceaux

Un chien en morceaux

Les raisons qu’il avance  pour la consommation d’une telle viande sont bien impressionnantes. « La viande du chien ! C’est la viande des garçons. On appelle ça le tchêfari sogo. C’est-à-dire, la viande des garçons durs. C’est un animal courageux et clairvoyant. Celui qui le mange acquiert ces mêmes qualités. Les marabouts commandent sa graisse avec nous ici. Celui qui se pommade avec celle-ci est protégé contre les malfaiteurs. Quand une personne se lave avec son sang elle ne connaît plus la peur .Ne vois tu pas des gens qui n’ont peur de rien ? C’est son sang qu’ils mettent dans leurs eaux de bain. »

Cependant, il faut que l’animal ait un certain âge pour qu’il puisse être utile. « Le chien une fois âgé de 3 ans, est utile pour un garçon digne de ce nom. Manger sa viande, boire son sang, se laver avec son sang, se pommader avec sa graisse ; tu deviens un garçon au cœur dur comme le caillou. Manger au moins deux fois par an cette viande, fait d’un homme ; un vrai. »

                                                                                                                                                                                                                                                                Balla Kèlèba de Féni

SOCIÉTÉ Rti : Voici le nouveau point de chute d’Aka Sayé Lazare

Aka Sayé Lazare image Abidjan.net

Aka Sayé Lazare image Abidjan.net

Le Directeur général de la Radio télévision ivoirienne (Rti, service public), Lazare Aka Sayé, a été nommé mercredi dernier Administrateur de l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques (Aigf).
Selon le ministre de la Poste, des technologies de l’information et de la communication, Bruno Nabagné Koné, par ailleurs porte-parole du gouvernement, cette décision a été prise à l’issue d’un conseil des ministres présidé par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
‘’M. Lazare Aka Sayé représente le Président de la République au sein de ce Conseil de gestion de l’Aigf », a-t-il précisé lors d’une conférence de presse en dressant la liste des autres Administrateurs.
L’élection du Président du Conseil d’Administration et la nomination du Directeur général, interviendront plus tard, a ajouté M. Koné, promettant de revenir prochainement sur les objectifs de ces changements en cours à la Rti.
La presse nationale avait spéculé en début de semaine sur le débarquement de M. Aka Sayé de la tête de la Rti.
‘’En tant que représentant du Président de la République, il (Aka Sayé) sera le Président du Conseil d’Administration de l’Aigf (…) C’est comme ça que les choses fonctionnent au niveau des structures publiques », commente une source ministérielle, ajoutant que le ‘’décret de débarquement de M. Aka de la tête de la RTI est déjà prêt et n’attend qu’à être publié ».
Par ordonnance présidentielle N°2012-293 du 21 mars 2012, il a été créé l’Autorité Nationale de Régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire (Artci) et l’Agence Ivoirienne de Gestion des Fréquences Radioélectriques (Aigf) qui reprendront les activités de l’Agence des Télécommunications de Côte d’Ivoire (Atci) et du Conseil des Télécommunications de Côte d’Ivoire (Ctci).

source Abidjan.net

LUTTE CONTRE LE TRAVAIL DES ENFANTS La Première Dame salue la collaboration entre les différents acteurs «Notre objectif de réduire la traite et les pires formes de travail des enfants, d’ici 2014, est réalisable»

Article publié le: 26 Mars 2013 - Auteur: SerCom CNS - Source: SerCom CNS

Article publié le: 26 Mars 2013 – Auteur: SerCom CNS – Source: SerCom CNS

Un satisfécit. La Première Dame, Mme Dominique Ouattara, par ailleurs, Présidente du Comité National de Surveillance des actions de lutte contre la traite, l’exploitation et le travail des enfants a salué, le mardi 26 Mars 2013, lors d’une réunion à son cabinet à Cocody, la franche collaboration au cours de l’année précédente entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre le travail des enfants. Une collaboration qui a permis des avancées notables dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants.
Ainsi, pour la première fois depuis le début de l’année, les différents partenaires impliqués dans la lutte contre le travail des enfants s’étaient réunis en vue de se pencher sur la matrice d’action 2013. Les échanges se sont déroulés autour trois ordres du jour. Ainsi, il s’est agi pour les participants non seulement d’examiner la matrice des activités 2013 du Comité National de Surveillance et le Comité Interministériel, mais aussi d’informer les différents partenaires sur la rencontre du Groupe thématique sur le travail des enfants dans le cadre de la plateforme de Partenariat Public-Privé de la filière Café-Cacao et sur la rencontre du groupe de coordination des actions de lutte contre le travail des enfants dans la cacaoculture du 12 au 13 Mars 2013 à Washington.
La Première Dame, Mme Dominique Ouattara, par ailleurs, présidente du CNS a salué, au cours de cette rencontre la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la lutte contre les pires formes de travail des enfants. « La collaboration entre le CNS et le CIM, est pour moi un réel motif de satisfaction. En effet, depuis leur création le 03 novembre 2011, nos deux structures, ont travaillé en étroite synergie, avec force et détermination dans l’optique d’atteindre notre objectif premier de réduire de manière significative la traite et les pires formes de travail des enfants dans notre pays, d’ici à 2014 », a salué la présidente du CNS, avant d’ajouter : « C’est dire que notre objectif de réduire de manière significative la traite et les pires formes de travail des enfants dans notre pays, d’ici à 2014, est réalisation, d’où la nécessité de redoubler d’efforts tout en consolidant nos acquis ». Pour la Première Dame, la qualité de la collaboration entre les différents partenaires a impacté positivement sur la coordination des activités. Selon Mme Dominique Ouattara, cette collaboration entre les deux structures et le secteur privé a permis la réalisation d’une série d’actions contenues dans le Plan d’Action National (PAN). Ainsi, elle a permis la construction d’une dizaine d’écoles réalisées par les industriels du secteur privé ; la construction de centre de santé et de maternité par l’Etat de Côte d’Ivoire et par les privés ; la fourniture d’intrants et de plants de cacao pour améliorer la productivité ; la construction de puits à l’intérieur du pays par les industriels ; la réalisation d’une grande campagne de sensibilisation et d’information à travers le pays par le CNS et le CIM et le secteur privé ; la formation du corps préfectoral par le CNS et le CIM et les partenaires techniques ; la formation des responsables de la communication des différents ministères et structures et enfin, la mise en place des outils du SOSTECI.
Notons que cette réunion a permis aux participants de valider sous réserve la matrice d’action 2013 du CNS et du CIM.
SerCom CNS

source le banco.net

Abidjan la nuit: elles danses nues

Une fille de bar au travail image kpakpatoya

Une fille de bar au travail
image kpakpatoya

Appelé pompeusement  » Soirée Galienté », le phénomène de nudisme pratiqué dans les bars climatisés par certaines jeunes filles gagne de plus en plus du terrain. Une pratique qui met à mal les moeurs en Côte d’Ivoire.

Pratiqué autrefois dans des clubs privés, le nudisme s’est aujourd’hui vulgarisé. A Abidjan, et singulièrement dans les quartiers de chaudes ambiances nocturnes tels que Yopougon, Marcory, Angré, et Treichville, le phénomène est répandu. Au point qu’il n’existe à l’heure actuelle aucun bar climatisé digne de ce nom qui n’offre ce spectacle des plus indignes et dépravants. A Yopougon où ce mal est en vogue, nombreux sont les noceurs qui paient cher la possibilité d’assister à un spectacle de « Galienté ». Où aux environs de minuit le spectacle commence.

Un spectacle qui laisse à désirer

Nous sommes au « Shooters bar », à Angré. Dans la pénombre d’une anti-chambre conçue spécialement pour la « Galienté » des noceurs se disputent les places assises déjà insuffisantes. Le disque-jockey annonce qu’une charmante demoiselle va donner un spectacle des plus époustouflants. Les yeux rivés vers les loges, l’on aperçoit alors une silhouette féminine presque nue. Un soutien gorge et un string constitue l’essentiel de son apparat.

Au son d’une musique langoureuse, érotique à souhait, notre danseuse esquisse des pas. Les ovations et les billets de banque fusent de partout quand notre « nudiste » ôte son soutien-gorge et son dessous. Le spectacle est à son comble. La barre de fer qui se dresse magistralement au milieu de la piste de danse subit la furia de notre voluptueuse et sensuelle danseuse. Elle y monte, s’y entrelace. Offrant ainsi à la vue des spectateurs hébétés toute sa thébaïde ouverte.

Il est un peu plus de 00h 30, la seconde danseuse s’apprête à rejoindre la piste de danse, quand nous quittions les lieux. Ici, aucune possibilité de faire des photos. Le phénomène est à la mode. Il symbolise la volonté d’exister de cette jeunesse qui n’a plus de modèle. La Galienté, c’est tout une philosophie. Il faut choquer pour se faire remarquer, pour exister. Par un détour, nous joignons un autre bar, cette fois à Yopougon, où nous a-t-on dit, se tient le même genre de spectacle.

Contrairement aux autres bars visités, celui-ci n’a pas d’anti-chambre destinée aux « nudistes ». Dès l’entrée, une vaste salle vous accueille avec une piste de danse plus éclairée. Au dire de nos informateurs, ce superbe bar climatisé appartiendrait à une haute personnalité de ce pays. N’empêche, l’ambiance ici est davantage électrique. Ici, plus de place assise. Les minutes s’égrènent et le spectacle attendu tarde à avoir lieu. Alors s’élève une clameur qui pousse le DJ à interpeller ses danseuses. Tout à coup, les danseuses en tenue d’Eve arrivent sur la piste de danse. Soutenues par des applaudissements du public. Même jeux de scène que dans le précédent bar. Même spectacle dépravant de filles au corps tatoué et à l’allure candide se trémoussant sur une barre de fer. Les nuits chaudes dans ces espaces de joie riment presque toujours avec nudité et dépravation. Sous les yeux des autorités étatiques qui y participent insidieusement.

Le silence complice des autorités

Le spectacle amoral et immoral qu’offrent à la fois les bars climatisés d’Abidjan ne laisse personne indifférent. La société ivoirienne révèle ainsi l’état de déliquescence morale dans laquelle l’ont plongé ces moeurs empruntées à l’Occident. Mais, si ces moeurs occidentales galvaudées ont gagné du terrain, c’est bien avec l’aide d’une certaine presse de la place. Cette presse, complaisante avec ces pratiques dépravantes s’est constituée en véritable relais. Au point qu’aujourd’hui, des images aussi basses qu’immorales remplissent les colonnes desdits journaux.

La floraison des spectacles de jeunes filles nues à Abidjan est un signal fort de la perte de nos valeurs morales. Tout ceci se déroule au vu et au su de la brigade mondaine… si brigade il y a. C’est le lieu d’attirer l’attention des autorités compétentes, qui se sont terrer dans un mutisme complice, sur ce phénomène qui prend de l’ampleur.

source kpakpatoya

Franc-maçonnerie : l’Afrique bien logée

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Rares sont ceux qui avouent leur appartenance. Pourtant, avec ses rites et son goût du secret, la franc-maçonnerie fascine et fait chaque jour de nouveaux adeptes. Et sur le continent, dans les cercles du pouvoir, beaucoup en font partie.

À Libreville, on l’a surnommé « Papa Roméo ». On a remarqué qu’il avait préféré se faire discret et ne pas se montrer au grand raout annuel des francs-maçons (les Rencontres humanistes fraternelles africaines et malgaches, Rehfram), qui s’est tenu les 9 et 10 mars dans la capitale gabonaise. On sait aussi qu’il avait peu apprécié de voir diffusées, il y a deux ans, les images de son intronisation. Lui, c’est Ali Bongo Ondimba, grand maître de la Grande Loge du Gabon et président de la République (le PR à l’origine du nom de code « Papa Roméo »).

Le chef n’était pas là, mais ses « frères » et « soeurs » avaient fait le déplacement jusqu’au Palais des conférences de la Cité de la démocratie, à Libreville. Deux jours durant, ils ont planché sur un thème, aux allures de mantra : « Si nous persévérons sur le chemin de la vertu, la vie devient calme et paisible ». Un exercice purificatoire ? Peut-être. Les francs-maçons sont accusés d’avoir perdu les valeurs de justice, de liberté et de tolérance qu’ils étaient censés défendre. « En France, ils peuvent se prévaloir d’avoir mené certains combats pour la laïcité ou l’abolition de la peine de mort, explique un leader de la société civile gabonaise. Chez nous, ils sont arrivistes et carriéristes. Ils viennent aux tenues blanches dans l’espoir de rencontrer un ministre ou de faire une affaire. »

Mafia

L’imaginaire populaire va plus loin encore, faisant de la franc-maçonnerie une société mystérieuse et redoutable, où les rites ont des parfums de messe noire, et que les profanes qualifient parfois de « mafia » ou même de « synagogue de Satan ». « Personne ne parle de nos oeuvres de bienfaisance et de nos actions sociales, déplore un frère gabonais. Notre image est détruite. On va jusqu’à nous accuser de crimes liés aux rituels et de trafics d’organes humains. »

En Côte d’Ivoire, plusieurs membres influents du gouvernement ont été initiés.

Importée en Afrique dans les cantines des administrateurs coloniaux, la franc-maçonnerie enregistre pourtant chaque jour de nouvelles recrues dans les rangs du monde politique, économique et militaire… En Côte d’Ivoire, les vocations sont nombreuses. Si le président Ouattara n’est pas connu officiellement pour être un frère triponctué, son Premier ministre, Jeannot Ahoussou-Kouadio, et son ministre de l’Intérieur, Hamed Bakayoko, le sont. Près de la moitié du gouvernement actuel fréquenterait les temples. La Grand Loge de Côte d’Ivoire (GLCI), installée dans le quartier de Marcory-Zone-4, à Abidjan, est pilotée par le grand maître Magloire Clotaire Coffie. Elle aurait récemment accueilli le procureur de la République, Simplice Koffi Kouadio. D’autres personnalités, comme Georges Ouegnin, ancien directeur de protocole d’État, et Laurent Ottro Zirignon, oncle de l’ancien président Gbagbo, « manient la truelle ».

Élite

Chez les voisins maliens et guinéens, on observe le même phénomène d’expansion. Amadou Toumani Touré, renversé le 21 mars, et Alpha Condé veillent aux destinées respectivement de la Grande Loge du Mali et de celle de Guinée. Quant à Blaise Compaoré, il était – jusqu’à ce qu’il cède la place à Djibrill Bassolé, son chef de la diplomatie – grand maître de la Grande Loge du Burkina, qui compte dans ses rangs de nombreux ministres, diplomates et hommes d’affaires, notamment une partie de la direction de la chambre de commerce nationale. Plus au sud, le Béninois Thomas Boni Yayi, évangéliste patenté, a toujours contesté son appartenance à la franc-maçonnerie mais cultive d’étroites relations dans le milieu. Le Togolais Faure Gnassingbé entretient le doute, et fait sourire certains frères : « Ce jeune président a vite compris le moyen de contrôler son élite », remarquent-ils.

Seul le Sénégal, berceau de la franc-maçonnerie africaine au XIXe siècle, semble connaître un léger recul. Pourquoi ? Les confréries y tiennent une place plus importante, au point que l’appartenance à telle ou telle loge a été utilisée comme une arme de dénigrement au cours de la campagne présidentielle. Le camp d’Abdoulaye Wade, le chef de l’État sortant, a accusé Macky Sall d’« en être » (information démentie par l’intéressé), oubliant au passage que « Gorgui » avait lui-même été initié. Avant lui, l’ancien président Abdou Diouf était réputé très proche de la maçonnerie.

Cooptation

Combien sont-ils ? Difficile à dire avec exactitude. « On compte entre 25 000 et 30 000 francs-maçons en Afrique francophone, dont 15 % de femmes, estime Hervé-Emmanuel Nkom, initié au Grand Orient. Nos soeurs sont bien implantées en Côte d’Ivoire, au Bénin, au Gabon et à Madagascar. » Elles sont avocates, médecins, pharmaciennes, journalistes… Sur le plan de l’africanisation de la maçonnerie, la Grande Île est très avancée avec une dizaine d’obédiences, dont le Grand Rite malgache (GRM), la Grande Loge traditionnelle et symbolique de Madagascar (GLTSM) ou le Grand Rite malgache féminin (GRMF). L’homme d’affaires Andry Rabefarihy et l’ancien directeur général de l’Institut malgache d’innovation Martial Rahariaka ne font pas mystère de leur appartenance.

Frère célèbre, le Gabonais Omar Bongo Ondimba pensait que « l’engagement à l’Art royal exig[eait] des frères et soeurs qu’ils s’impliquent de plus en plus dans les choses de la cité ». Les francs-maçons régnaient alors à tous les échelons du pouvoir à Libreville, même si le chef permettait à des non-initiés d’accéder à des postes à responsabilités. Bongo père avait même réussi le pari d’unifier la maçonnerie gabonaise masculine en créant, en 1978, le Grand Rite équatorial, reconnu par le Grand Orient de France (GODF) et par la Grande Loge de France (GLDF).

En 2010, Ali Bongo Ondimba n’avait pas aimé de voir diffusées les images de son intronisation.

Le Congolais Denis Sassou Nguesso perpétue aujourd’hui cette politique : il a initié le Centrafricain François Bozizé et se pose en doyen des grands maîtres des loges de l’Afrique francophone. Le président Idriss Déby Itno est le très discret grand maître de la Grande Loge du Tchad. Son homologue camerounais, Paul Biya, qui a souvent été présenté comme un rosicrucien (c’est-à-dire comme un membre de l’ordre de la Rose-Croix, société ésotérique), aurait autrefois été initié à la franc-maçonnerie mais serait en sommeil depuis longtemps. La Grande Loge unie du Cameroun (Gluc), pilotée par le grand maître Denis Bouallo, a son site internet, interface pour la cooptation de nouveaux membres.

Depuis plus de vingt ans, la Grande Loge nationale française (GLNF) mène une large offensive afin de s’implanter dans les cercles du pouvoir africain où ministres et chefs d’État ont déjà été initiés. L’ex-grand maître Jean-Charles Foellner, très souvent en mission en Afrique, et son successeur, l’avocat d’affaires niçois proche de Nicolas Sarkozy, François Stifani, ont été les principaux artisans de cette conquête. Initié dans une loge au Sénégal, c’est devant Foellner que Denis Sassou Nguesso a prêté serment comme grand maître de la Grande Loge du Congo en novembre 2007. Parmi les personnalités présentes, le neveu du président congolais et patron du Conseil national de sécurité (CNS), l’influent Jean-Dominique Okemba. Trois mois plus tard, le Congo accueillait à Pointe-Noire la seizième édition des Rehfram. Représenté par Émile Ouosso, déjà ministre de l’Équipement et des Travaux publics, le président congolais donnait sa vision du franc-maçon : « Un être de progrès qui avance, un être de dépassement, capable de s’affranchir des exigences du milieu, un être de perspectives dont les anticipations peuvent et doivent aller au-delà de la contrainte de sélection. » Aujourd’hui, une bonne partie du gouvernement et de l’appareil sécuritaire du pays est franc-maçon. Et l’opposant Guy-Romain Kinfoussia est le grand maître du Grand Orient du Congo – ce qui n’est pas sans rappeler la guerre qui avait opposé, à la fin des années 1990, Sassou Nguesso et Pascal Lissouba, initié au Grand Orient de Besançon.

Sous Ali Bongo Ondimba, le système maçonnique a été reconduit à Libreville. L’émission Infrarouge diffusée en décembre 2010 sur France 2 a dévoilé les dessous de son intronisation, le fils reprenant le maillet de son père pour officier au grade de grand maître de la Grande Loge du Gabon. Ce 31 octobre 2009, on reconnaît sur la vidéo l’ex-ministre des Affaires étrangères Paul Toungui, son collègue de l’Éducation nationale Séraphin Moundounga, le doyen du Sénat Marcel Sandoungout, le patron du Conseil national de sécurité Léon Paul Ngoulakia, des généraux de l’armée et même plusieurs cadres de l’opposition.

Le chef de l’État gabonais souhaite aujourd’hui placer Jean-Baptiste Bikalou, patron de la Chambre de commerce et d’industrie du Gabon, à la tête de la Grande Loge symbolique du Gabon (GLSG, proche du Grand Orient de France). C’est du moins ce qu’affirme un proche de l’actuel grand maître, Antoine Embinga, par ailleurs débarqué de son poste de commandant en chef de la police en janvier dernier. La cousine germaine du chef de l’État, Nicole Assélé, est, quant à elle, vénérable à la Grande Loge féminine du Gabon. Et Ali Bongo Ondimba n’a plus rien à craindre de l’ex-ministre de l’Intérieur et opposant « éclairé » André Mba Obame, qui s’est mis en sommeil et exilé à Paris.

Lobbying

Pour beaucoup, ce système de gouvernance par cooptation trouve son fondement dans la Françafrique. De Jacques Foccart, le « Monsieur Afrique » de De Gaulle, à Nicolas Sarkozy, en passant par François Mitterrand, la franc-maçonnerie a souvent servi de réseau d’information et de lobbying dans les plus hautes sphères du pouvoir économique et politique. Nombre de ministres de la Coopération (dont Christian Nucci et Jacques Godfrain), des responsables des services de renseignements (comme Marcel Leroy ou Alain Juillet) ou des responsables de l’Agence française de développement (AFD) sont ou ont été francs-maçons.

Des réseaux qui peuvent aussi s’affronter au gré des intérêts politiques ou économiques ou des alternances au pouvoir. Ce qui explique que les querelles soient fréquentes à la tête des loges. Aujourd’hui, de grandes figures comme Denis Sassou Nguesso et Djibrill Bassolé, patron de la Grande Loge du Burkina, sont souvent appelées pour ramener le calme, comme dans le conflit qui a opposé l’avocat Louis Mbanewar Bataka, ancien grand maître de la Grande Loge nationale du Togo (GLNT) peu désireux de passer la main, à Roggy Kossi Paass, l’ex-directeur général chargé du Togo à la Banque internationale pour l’Afrique de l’Ouest (BIAO), qui lui a finalement succédé.

Une certitude : la fascination des dirigeants pour la franc-maçonnerie ne se dément pas. « Mais ce n’est pas un mal africain, plaisante un frère. Dans les années 1970, en France, Giscard d’Estaing voulait lui aussi entrer à la Grande Loge de France (GLDF). Mais il ne souhaitait pas faire son apprentissage : il voulait gravir rapidement tous les échelons. » Du coup, l’affaire a tourné court, et Giscard est resté profane.

source Jeune Afrique

Pascal Airault, envoyé spécial à Libreville.

Quand le broutage rime avec les pratiques mystiques en Côte d’Ivoire

Jeune brouteur pris la main dan le sac

Jeune brouteur pris la main dan le sac

                                                         Article publié le: 06 Janvier 2013 – Auteur: Dimitri A – Source: Afrique Monde

Le  »broutage » se définit comme une arnaque sous forme  »voilée » c’est-à-dire que le brouteur utilise un pseudonyme ou un nom d’emprunt pour escroquer un individu via internet. Il s’agit d’appâter un(e) internaute à la suite d’un échange de courriers en lui faisant miroiter une somme d’argent en échange d’un service rendu ou un investissement dans l’immobilier. Tout commence par un logiciel appelé « extrator » qui permet de générer beaucoup d’adresses e-mails des personnes vivants dans des pays européens.

Ce n’est plus un phénomène étrange que d’observer, dans nos cités, des arnaques par-ci, des escroqueries par là, ouvres de malicieux brouteurs qui ne finiront jamais de nous surprendre ! Ce phénomène qui était au départ l’ouvre de quelques spécialistes en informatique, a pris réellement de l’ampleur depuis quelques années en Cote d’Ivoire. Et les jeunes, de plus en plus, s’adonnent à cette pratique en ayant pour cible principale, les blancs sur internet.
Alors, l’on peut se demander comment arrivent-ils à extorquer d’énormes sommes d’argent à ces blancs depuis leurs ordinateurs ? Quelles stratégies mettent-ils en placent pour ne pas que ceux-ci se rendent comptent de leurs manigances ? Qu’en est-il réellement et qui sont ces fameux  »brouteurs » ? Les réponses dans notre dossier.

Constat

Depuis quelques années, il existe dans notre société un phénomène d’arnaque qui a pris beaucoup d’ampleur ces dernier temps. Tous nos jeunes : frères, cousins, sours, y compris les adultes . s’adonnent à cette pratique appelé  »broutage ». Jadis, c’était les nigérians  »Igbo », et les camerounais qui exerçaient cette arnaque mais aujourd’hui, les ivoiriens avec à leur tête la jeunesse vivent du broutage. L’évolution de cette pratique est due à de nombreuses raisons, d’abord les jeunes aiment la vie facile, ensuite la pauvreté et le désir de vouloirs sortir de la galère par tous les moyens et le fait de suivre la mode, convoité le succès de son ami sont autant de raisons qui poussent des individus à  »brouter ».
A côté de ces raisons, il y a la naïveté et la perversion de certains Européens qui les incitent aux  »broutage » puisque ces européens n’hésitent pas à envoyer de forte somme d’argent après quelques échanges de courriers. Les consultations chez les marabouts, féticheurs et les sacrifices ne sont plus seulement l’affaire des femmes ou des adultes mais sont devenu la pratique des jeunes  »brouteurs » qui sont disposés à accomplir d’énorme sacrifices même humain pour de l’argent.

Comment ça se passe ? 

Le  »brouteur », en venant donc sur un réseau social ou un site web, copie des adresses qu’il sélectionne dans la liste des adresses proposées pour les coller dans son e-mail personnel. Ensuite, il crée une autre adresse mail pour envoyer des messages d’échanges avec ses correspondants qu’il a sélectionné dans le logiciel avec une frange d’âge bien précise.
Il est à noter que plusieurs sites sont utilisés par les brouteurs. Il s’agit de « Format », « 123 love », « nrj.fr », « Tchat.fr », et « MSN » pour ne citer que ceux-là. Il y’a lieu de souligner également que le moyen d’échanges « MSN » est beaucoup utilisé par les brouteurs. Une fois, les recherches effectuées par rapport au choix de son correspondant, il s’en suit des échanges permanents entre le blanc (mogou, pigeon) et le brouteur qui se met dans la peau d’une belle jeune fille en quête de blanc prétendant chercher le vrai amour ne serait ce que pour obtenir une modique somme d’argent.
A ce propos, le blanc ne lésine pas sur les moyens pour obtenir une jeune fille africaine. A partir de photos fausses souvent téléchargée d’une belle jeune fille noire ou métisse et de nombreux échanges. La confiance s’installe en ce moment dans le cour du blanc qui rêve déjà d’épouser la personne avec qui il échange sur le net (le brouteur). Cette forme de broutage est appelée « le love ». Le plus souvent pour mettre le blanc en confiance  »les brouteurs » prennent les jeunes filles de leur quartier ou même leur petite amie qu’ils mettent devant la webcam pour montrer leur partie intime moyennant de l’argent après le « West »(le transfert de l’argent).

Autres formes de broutages 

A coté de ces deux types de broutage, il existe une autre forme d’arnaque qui rentre en ligne de compte, c’est « l’héritage ». Cette forme consiste pour le  »brouteur » à simuler  »un héritage propre » à lui en envoyant des messages de vente d’un quelconque bien familial par mail, en falsifiant des dossiers, en s’attribuant de fausses identités avec la complicité d’un ami qui se fait passer pour un policier ou encore en faisant croire au blanc qu’il a une grosse somme d’argent dans son compte bancaire en produisant un faux relever bancaire.
Pour accomplir leur forfait, les  »brouteurs » ont besoin de jeunes filles surtout lorsqu’ils sont sur le point de retirer l’argent envoyé par « west » ou si vous préférez par western Union.
Ces  »brouteurs », devenus des « génies » de l’arnaque opèrent depuis les cybercafés dans des quartiers bien précis tels que : Port- Bouët, Marcory, Koumassi, Treichville et Yopougon avec souvent la complicité de gérants de cybers qui sont parfois eux-mêmes des  »brouteurs ».
Il y’a aussi le  »broutage par chantage » qui consiste pour le brouteur de se faire passer pour une jeune fille, qui au fil du temps arrive à avoir les différents e-mails et adresses de son blanc. Mieux, le jeune  »brouteur » fait tout pour avoir le nom et l’email de la femme et des enfants de son blanc si ce dernier est marié.
Après avoir toutes ces informations, le jeune  »brouteur » exhorte son interlocuteur à se masturber via la Cam à travers un film de striptease que lui montre sa jeune belle fille africaine pendant ce temps, le  »brouteur » enregistre la scène. Une fois enregistrée, le  »brouteur » passe en mode chantage en menaçant le blanc de montrer et d’envoyer la vidéo à sa femme et ses enfants s’il ne donne pas une certaine somme d’argent et comme tout chantage, le  »mogou »(blanc) se retrouve dans un eternel cercle vicieux sans fin car le  »brouteur » continuera en demandant toujours plus d’argent à sa victime.

Les pratiques mystiques 

Quand, ils commencent à brouter s’est de petits transferts d’argent 50 euros soit 32.500fcfa qu’ils se contentent d’avoir pour leur début. L’appétit venant en mangeant, ils ne veulent plus les petites sommes mais de grosses sommes d’argent pouvant aller jusqu’aux millions. Pour atteindre leur objectif, les  »brouteur » ont besoin de l’aide des marabouts ou des féticheurs pour envouter leur blanc afin que ces derniers se plient à toute leurs sollicitations. Ils appellent cette pratique le  »zamou » dans leur jargon, c’est le fait de  »gbasser » un blanc.
Celui-ci ne s’aperçoit de rien et continue toujours d’envoyer de plus en plus d’argent. A son tour, le  »brouteur » a le devoir de donner une partie de l’argent au marabout sinon il fera en sorte que le blanc se rende compte de l’arnaque et risque des conséquences graves. Les marabouts et féticheurs utilisent la naïveté et la cupidité de ces jeunes  »brouteurs » parmi lesquels figures des adolescents pour leur imposer des choses invraisemblables. Fabio le milliardaire, un  »brouteur » de Yopougon nous le confirme en ces termes : « Une fois, moi et mon ami (brouteurs) sommes allés voir un féticheur pour nous rendre riche, dans le but que nos blancs vident leur comptes pour nous.
Le marabout m’a demandé de vendre mon sommeil, c’est-à-dire que je ne dormirais que la journée pour quelques heures et la nuit je n’aurais plus droit au sommeil afin de devenir riche sinon je meurs. A mon ami, il a demandé la moitié de son espérance de vie, il a dis que mon ami qui avait 22 ans devait mourir à 42 ans. Il restait donc 20 ans à mon ami pour vivre donc il régnera pendant 10 ans dans la richesse et le marabout aura les 10 autres années. » Beaucoup de  »bouteurs  » effectuent des voyages jusqu’au Bénin, Mali, Burkina Faso etc., pour signer des pactes diaboliques afin d’attacher leurs blancs. Quand certains vont jusqu’à déplacer leur blanc par des incantations mystiques pour les sacrifier sur une terre étrangère toujours sur instruction du mystique.

Piège ! 

Quand ces  »brouteurs » ou arnaqueurs vont voir un marabout, celui-ci essai de les appâté avec des miracles d’argent qui les emmènes à mené une vie de luxe et de luxure (femmes, gloire, honneur, shows etc.) qu’ils ne veulent ou ne peuvent pas abandonnés. Au début, ces féticheurs ne demandent presque rien à part des sacrifices d’animaux, ou de canaris cassé à un carrefour pour que le  »brouteur » reçoive l’argent de son blanc. Une fois, qu’ils (les féticheurs) savent que le jeune arnaqueur ne peut plus se passer d’argent, ils montent les enchères, cette fois-ci, il n’est plus question de sacrifier un animal mais un être humain, souvent des enfants et prendre leurs organes.

A la vérité, ces marabouts et féticheur n’ont pas forcement besoin des sacrifices et organes humains pour le travail des  »brouteurs » mais ils le font à leur propre fin. Soit pour un client très important (personnalité publique ou politique), soit pour son génie afin d’acquérir de nouveaux pouvoirs et de la renommée. Quand les jeunes  »brouteurs » vivent le bonheur de la richesse, à ce niveau ces marabouts les mettent le  »dos au mur » en exigeant qu’ils sacrifient un membre de leur famille pour pourvoir garder cette richesse.
Le temps que ces derniers (brouteurs) s’en rendent compte, ils ont déjà tout perdu malgré ces lourds sacrifices accomplis. Nous avons comme exemple le jeune de 18 ans surpris après avoir égorgé et éventré un enfant de 5 ans à Bonoua. le mystique demande ou exiger aux  »brouteurs » soit de mal se vêtir car plus les gens se moquent et se plaignent de leur accoutrement, plus puissant sera son  »zamou »(fétiche). Soit de se promener nu sur la plage ainsi quand les personnes sont choquées plus il gagnera en notoriété et en chance, soit d’avoir des relations sexuelle contre nature (homosexuelle) ou incestueuse avec leur génitrice ou de raser les parties intimes de leur mère. Toutes ces recommandations des féticheurs contribuent à les faire prospérer dans le broutage.

Ce qu’ils gagnent et comment le gère t-ils ? 

Avec ce travail d’arnaque qu’ils opèrent chaque jour avec des sacrifices à l’appui ces jeunes peuvent avoir de 800.000 francs à 1 ou 2 millions par semaine. Beaucoup parmi ces jeunes sont propriétaires de grands bars, maquis, de maisons et magasins sans oublier les voitures et motos de marques qu’ils conduisent. Ils gagnent en notoriété car dans les maquis et bars on ne cesse de chanter leur prouesse ou générosité dans leur quartier les grands frères et les ami(e)s les sollicite pour des parrainages ou pour des soutiens matériels et financiers.
Certaines belles jeunes filles se font appelé  »porclé » (putes, filles faciles) parce qu’elles s’intéressent qu’aux petits brouteurs fortunés pour être leurs petites amies, parfois les filles sont plus âgées mais pour de l’argent, elles sont prêtes. Cependant, comme le  »bien mal acquis ne profite jamais » ces jeunes arnaqueurs gaspillent leur argent dans des bars en participant à des concours de  »travaillement » (verser de l’argent) pendant que le Dj prononce leur nom ou fait leur  »spot » (chanter leur mérite).
Pour ce faire, ils se font appelés par des sobriquets tels que  »Ange l’argentier » JC Bceao » Francky l’empereur » etc. Pour couronner le tout, ils trouvent tous un prétexte pour encourager et justifier leur arnaque. Angelo Mille billets nous dit : « les blancs ont volés, maltraités nos parents pendant la traite négrière, donc laissez nous, nous venger d’eux, on va les faire rembourser ». Nous pouvons être contre cette idée mais, il faut reconnaitre que les blancs sont très vicieux et ont des fantasme qui leur joues de sale tours et malheur pour celui qui tombent sur les  »brouteurs ».

Conséquences 

Le risque que prennent ces jeunes à vouloir réussir par tous les moyens même s’il faut sacrifié un être humain ne demeure pas pour eux sans effet négatif. En effet, les exemples sont bien nombreux, avec le célèbre  »brouteur »  »Sans Monnaie » transformé en chien, le cas d’un jeune qui s’est surpris entrain de vomir des billets de banque dans les toilettes d’un bar sont autant de signes souvent irréversibles des malheurs qui les frappent.
S’ils ne perdent pas tout en une journée, c’est leur vie qu’ils perdent, ou leur raison mentale s’ils ne tombent pas malade d’une maladie mystérieuse et incurable. Le comble dans cette situation, c’est qu’il y a des parents qui soutiennent leurs enfants dans cette pratique surtout les mères qui les défendent devant l’autorité du père quand il veut savoir la vérité sur la soudaine aisance financière de son fils.
Arnaud nous raconte l’histoire de son frère : « mon petit frère broutait et c’est maman qui gardais son argent, les deux étaient très complices. Quand papa demandait à mon petit frère d’où provenait tout cet argent maman répondait à sa place disant que c’est elle qui le lui avait remis. Jusqu’au jour où mon frère doubla son féticheur qui lui lança un sort terrible au point que mon cadet a perdu l’usage de ses jambes et de la parole.
C’est devant la gravité de la situation que maman se sentit obligée de tout avouer à papa. C’est comme ça que nous sommes allés voir le féticheur qui a accepté nos excuses et annula le sort ». C’est souvent, leurs pauvres parents qui souffrent pour eux : chagrin, dépenses financières pour les soins.
La situation socio-politique à encourager plusieurs jeunes à la vie facile, les livrant aux arnaques sur le net à l’aide de pratiques mystiques, ils ont fini par berner ces blancs qui n’hésitent pas à déployer des fortunes pour des « opportunités » que ces malfaiteurs pourraient leur proposer via le net. Encouragés par l’anonymat que leur garantit internet et la crédulité de leurs victimes, ils sont nombreux, ces jeunes à se lancer dans le broutage.
Cependant les conséquences sont souvent néfastes pour eux. Il est important de savoir que la Côte d’Ivoire est le troisièmes pays au plus haut taux de fraude et d’escroquerie via internet après le Nigéria et le Cameroun. Ce qui occasionne le déplacement de beaucoup de  »brouteurs » vers le Bénin, le Togo, le Ghana pour opérer tranquillement.
Doit-on interdit l’accès des jeunes chez les féticheurs?

Dimitri A
source lebanco.net

DRAME AU PLATEAU : Quelles leçons à tirer ?

Drame  La triste situation qui a eu lieu dans la commune du plateau ce mercredi faisant plus 60 morts et gâchant les fêtes de Saint sylvestre continue de couler  encre et salive. Cependant que faut-il faire pour éviter une telle tragédie?

Ce qui est  indéniable dans cette affaire, est que les organisateurs ont quelque part faillit. En effet, après  les feux d’artifices,ils ne se sont plus occupés de la foule comme il le fallait. Les spectateurs,par conséquents allaient dans tous les sens créant ainsi  un désordre total. Pour éviter pareille situation, il faudra faire un communiqué pour informer le public de la bonne façon dont les choses devront se dérouler. Les hommes de sécurité devront mettre de l’ordre avant et après les feux d’artifices.

Balla Kèlèba Feni

SOCIÉTÉ Le gouvernement ivoirien annonce avoir tiré des « leçons«  de la bousculade du Plateau

Activités                                                                                                                                                                                       Abidjan (Côte d’Ivoire)- Le gouvernement ivoirien a tiré des ‘’leçons’’ de la bousculade monstre de la nuit de la Saint-Sylvestre qui a officiellement fait 63 morts, a déclaré, vendredi à Abidjan, le ministre porte-parole, Bruno Nabagné Koné, qui n’a toutefois pas dit grand-chose sur lesdits enseignements, demandant aux journalistes d’attendre demain, samedi, pour « des informations complètes« .
« Le conseil des ministres a plus débattu sur les événements décembre au 1er janvier«  et ‘`nous avons tiré des leçons de cet événement« , a notamment dit le porte-parole du gouvernement, lors d`une conférence de presse donnée peu après le Conseil des ministres.

« Nous pensons qu`il faut mieux organiser les services de sécurité et que les services de secours soient plus efficaces« , a poursuivi le porte-parole du gouvernement, par ailleurs ministre de la Poste et des Technologies de l`information et de la communication.

« Demain, a-t-il conclu, les informations complètes vous seront données« .

A l`ouverture de ce conseil, le Chef de l`Etat Alassane Ouattara s`est prononcé pour des résultats rapides de l`enquête sur la bousculade de la Saint-Sylvestre, estimant que ‘` cela est important pour les victimes, leurs familles et pour la Nation toute entière« .

Ce conseil des ministres extraordinaire est intervenu dans un contexte où le Front populaire ivoirien (FPI), le parti de Laurent Gbagbo, avait réclamé la veille, dans un communiqué, la démission du ministre d`Etat, ministre de l`Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, membre du cercle très rapproché du président Alassane Ouattara.
Le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, avait pour sa part annoncé mercredi que les résultats de l`enquête seraient disponibles dans 72 heures.

Soixante-trois personnes ont trouvé la mort mardi matin, en regagnant leur domicile, après avoir admiré les feux d`artifice, organisés à la fin de l`année dans le cadre du projet ‘`Abidjan, perle des lumières«  qui est à sa deuxième édition.

La bousculade a eu lieu entre le commissariat du premier arrondissement de police et le stade Félix Houphouët-Boigny au Plateau, le quartier administratif et des affaires d`Abidjan.

Le drame a également fait plus d`une cinquantaine de blessés dont la quasi-totalité est sortie des Centres hospitaliers et universitaires (CHU) du district d`Abidjan après avoir reçu des soins.

source lebanco.net

Il trouve la mort dans les bras de son amante

amanAlors que l’année 2012 vivait ses derniers instants et que les populations attendaient de célébrer avec faste l’année nouvelle, un drame se produisait à Agnibilékrou.
Un homme d’une cinquantaine d’années dont l’identité, par pudeur, ne nous est pas révélée, a trouvé la mort dans les bras de son amante dans un hôtel de la ville. « J’ai pensé qu’il brûlait de plaisir alors qu’il convulsait », a expliqué la jeune fille, d’une vingtaine d’années, affolée devant le corps sans vie de son amant. Elle a informé le gérant de l’hôtel qui a aussitôt pris les dispositions idoines pour le transfèrement du corps à la morgue de la ville.
source (AIP)